C’est avec George, notre sympathique chauffeur et guide que nous entamons notre périple en Roumanie.
Direction BUCAREST et le Palais du Parlement
Nous découvrons une construction pharaonique, oeuvre décidée par un homme à l’égo surdimensionné!
Ce palais est le 2ème édifice au monde par sa surface après le Pentagone.
Il occupe au sol 270m sur 240m, ses 12 niveaux culminant à 84m dans le ciel de Bucarest.
En sous-sol, 8 niveaux supplémentaires dont 4 seulement furent achevés, atteignent 92m de profondeur.
Il compte un bon millier de pièces richement décorées de matériaux exclusivement roumains, dont une soixantaine de pièces de réception, des escaliers monumentaux et d’immenses couloirs.
Depuis 1994, il abrite le Parlement et depuis 2004 le Sénat.
Il accueille des expositions, des concerts et autres manifestations.
Avant de quitter ce Palais, nous profitons de la vue qui domine la grande place et l’Avenue de la Victoire du Socialisme aujourd’hui Boulevard de l’Union, plus large que les Champs Elysées et long de 4 km…
Nicolae Ceaucescu (« Le Conducător » ou encore « geniul din Carpați »), s’était réservé cette vue depuis son bureau du 1er étage…
A proximité du Palais, sur un terrain de 11ha, la construction d’une gigantesque cathédrale suscite la polémique pour son coût très élevé (au moins 400 millions d’euros) avec une aide de l’état roumain … Ce projet pharaonique de l’Eglise orthodoxe, d’une hauteur prévue de 120m, a été lancé dans les années 1990 et a démarré en septembre 2010.
Cette future cathédrale du « Salut de la Nation » qui doit représenter la Roumanie devrait accueillir environ 6000 fidèles.
Après ce « voyage » dans le démesuré, comme il fait bon marcher dans la vieille ville!
Nous apprécions le charme de l’Eglise Stavropoléos et sa cour intérieure.
Morti si Vii (les morts et les vivants)
Delta du DANUBE
Bienvenue à bord!
Le delta est là, il nous tend les bras et nous emmène à la rencontre de sa faune avec ses réserves d’oiseaux, de sa flore, du village de pêcheurs Mila 23, de son activité …. Sans oublier les plaisirs de la pêche et du palais, du farniente dans la quiétude des lieux.
Cave de MACIN
Le caviste nous réserve un accueil très patriotique, 14 juillet oblige!
Dégustation de vins et déjeuner au son des mandolines et chants d’enfants.
Monastère de COCOS
Jour de funérailles (un pope est décédé)
Bénédiction d’une voiture
Tri sélectif au monastère
Monastère de CIOLANU
Ambiance paisible
Repos des « trois grâces » dans le parc de sculptures aux alentours du monastère.
VOLCANS boueux de Berca : VULCANII NOROIOSI
Ces volcans de boue sont une curiosité géologique situés près de la ville de Buzau.
On observe des remontées de gaz à la surface des cratères. Autour des emplacements des volcans, le paysage est lunaire contrastant avec la région verdoyante.
Château de PELES à Sinaia
Ce château baigne dans une ambiance aristocratique.
Ancienne résidence d’été de la famille royale de Roumanie construite entre 1875 et 1883. Après la destitution du roi Michel en 1947, le château devient un musée.
Son intérieur composé de 160 pièces est un mélange de styles où domine l’influence allemande néo-Renaissance.
Ce fut la demeure princière la plus moderne de l’époque avec électricité, chauffage central (les cheminées servant seulement de décoration), eau courante … ascenseurs et aspiration centrale…
Château de BRAN
Sur les traces de Dracula, nous avons découvert, niché dans les montagnes des Carpates aux portes de la Transylvanie, le château de Bran à l’intérieur aménagé avec très bon goût.
Oublions Dracula et savourons avec délices le « kosonac », gâteau de forme cylindrique cuit à la broche sur les braises.
BRASOV
Joyau de la Transylvanie, Brasov nous invite à la flânerie : prendre le temps de s’attarder à une terrasse de café, de se perdre dans le dédale de ses petites rues, de se recueillir, … pour mieux apprécier sa richesse architecturale.
Place du Conseil (piata Sfatului)
L’église Noire (Bisérica Neagra), église évangélique luthérienne, la plus grande de style gothique de Roumanie, doit son nom à un incendie en 1689.
Eglise orthodoxe près de la piata Sfatului
Quartier du Schei : se situait en dehors de la cité médiévale parce que les Roumains n’étaient pas acceptés dans la cité fortifiée tenue par les Saxons.
Eglise orthodoxe Saint Nicolas (Biserica Sfantu Nicolae) dans le quartier du Schei
VISCRI
Viscri, recette pour un développement durable ?
Venant de Brasov, le car quitte brusquement la route nationale pour s’engager sur une piste qui serpente au milieu de collines aux allures désertiques. Quelques kilomètres de cahots et de poussière plus tard, nous sommes prêts au dépaysement de la halte du jour : Viscri.
Fondé par des populations d’origine germaniques, le village a été abandonné par ses habitants originels à la fin de la guerre et les maisons ont été occupées par des Roumains et des Roms qui n’avaient pas les moyens de les entretenir. Est-ce son amour des chevaux qui lui a fait découvrir le lieu ? En tout cas, le prince Charles d’Angleterre a acheté une maison dans le village, l’a rénovée et finance une fondation qui permet aux villageois de remettre leur maison en état à condition de respecter l’architecture traditionnelle, l’écologie et de s’impliquer dans la vie locale. Ici, les Roms paraissent intégrés, la mendicité est strictement interdite.
C’est ainsi que beaucoup de familles louent des chambres d’hôtes (le prince lui aussi loue sa maison !). D’autres font revivre l’artisanat traditionnel : maréchal ferrant, fabriquant de briques, femmes confectionnant des tricots et des chaussons de feutre et de laine bouillie… Cette dernière activité permet d’ailleurs à l’association des femmes de financer le transport scolaire des enfants.
Notre groupe loge dans un gîte très agréable fonctionnant sur le système ferme-auberge : les chambres sont toutes différentes, meublées de lits juchés au-dessus de tiroirs servant de commodes (Ikéa n’a rien inventé). La majorité des meubles sont peints.
Noroc … un petit coup de tsuica…
Une promenade en charrette nous emmènera jusqu’au campement d’une famille de charbonniers (fabricant du charbon de bois), vivant en pleine nature la moitié de l’année.
A Viscri, on vient aussi et d’abord pour sa célèbre citadelle classée au Patrimoine de l’Humanité. Ses cinq tours et ses bastions dressés sur la muraille blanche permettaient de soutenir un siège.
Impossible de résister à la magie du lieu !
SIGHISOARA
Au pied de la tour, se trouve la maison où vécut entre 1431 et 1435 le voïvode Vlad l’Empaleur, dit Dracula…
L’escalier des Ecoliers, escalier couvert ainsi dénommé car il offrait aux élèves de la Scoala din Deal (école de la Colline) un passage mieux abrité en hiver.