Les naufragés de la route

Les naufragés de la route

Vous avez dit assistance?

Tomber en panne sur une autoroute après 15 h, c’est déjà un peu tard pour assurer le rapatriement des biens et des personnes. Le comité de jumelage en a fait l’amère expérience sur la route du retour de Wachtendonk. Récits d’une aventure déconcertante.

« Bien rentrés, pas trop fatigués ? » Ce message envoyé par Françoise le lundi 9 septembre à 21 h 43 a fait sourire la journaliste de la Voix du Nord qui, depuis deux bonnes heures, prenait note de nos déboires dans un petit local mis à disposition par la société de remorquage.

Nous étions des naufragés de la route. Le mot n’est pas trop fort. L’aventure, originale et même souriante à ses débuts, commença à 15 h 17, lorsque notre véhicule Ford de location nous abandonna, corps et âme sur la route du retour de Wachtendonk. Problème d’injection moteur diagnostiqua GG. Bien vu. Toujours est-il que nous revêtimes nos gilets jaunes de protection (et non de protestation) accompagnés par quelques coups de klaxon d’encouragement. Retranchés dans le fossé, nous n’attendîmes pas trop longtemps le véhicule de remorquage. De quoi garder le sourire dans cette aventure originale qui ne faisait que commencer.

Plus de six heures plus tard (eh oui), nous étions en effet toujours retranchés dans le local mentionné ci-dessus, équipé de trois fauteuils et de toilettes sommaires. Malgré nos nombreux coups de fil à Ford Assistance, une plateforme déroutante par son accueil et ses conclusions, puis à la société de location qui se retrouvait pour la première fois à gérer une telle situation, notre dossier restait bloqué. Nous étions dans la pampa, à six kilomètres de Cambrai, et l’état de santé de Gilles commençait à nous inquiéter. La ligne jaune était franchie.

Heureusement, grâce à l’intervention de Ford Cesson et à la ténacité de Virginie, la benjamine de l’équipe, nous apprîmes qu’un taxi viendrait nous chercher et qu’un hôtel avait été déniché pour y passer la nuit. Il était plus de 22h lorsque nous fîmes un dernier coucou au véhicule Ford bloqué avec le chargement.

Il était temps de penser au dîner-salade qui nous attendait à l’hôtel et au partage des chambres par couples savamment distribué. Le lendemain, le comité prit en charge le paiement du repas de la veille et l’assurance, après insistance de notre part, accepta de prendre en compte les petits-déjeuners et surtout… la taxe de séjour. Ouf !

Elle nous précisa également qu’un taxi nous emmènerait chez Europcar pour prendre possession du véhicule de rapatriement. Un six places au lieu des deux twingos initialement prévues, cela avait quand même meilleure allure. Nous reprîmes donc la direction de la Bretagne le mardi vers 11 h 30, groupés et satisfaits de voir la situation évoluer dans le sens du retour.

Une halte sympathique dans un excellent routier, à l’entrée de Honfleur, des propos délirants sur nos goûts musicaux (vive les slows) nous permirent d’arriver fatigués mais joyeux vers 17 h 30 à Acigné.

Chacun récupéra le reste de ses affaires le vendredi en fin après-midi dans un véhicule Ford qui avait effectué l’aller-retour dans la journée. L’aventure dont on ne vous narre pas tous les soubresauts (on le fera oralement) trouvait ainsi son épilogue.

Nous aurons l’occasion de l’évoquer à nouveau chez Ford début octobre. Chiffres et déboires à l’appui…

Des gilets jaunes sur le bord de la route. De quoi motiver quelques coups de klaxon.
Gilles et Jeanine s’occupent en attendant
Virginie, Gérard et Edith alimentent la conversation. Les sujets ne manquent pas.

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