Séjour à Wachtendonk

Séjour à Wachtendonk

Vivement 2018… à Acigné

67 personnes ont participé au séjour organisé à Wachtendonk du 5 au 8 mai. Original et chaleureux, le programme proposé par Hiltrud Kern et ses amis allemands a été unanimement apprécié. Rendez-vous a été pris pour 2018 à Acigné.

C’est la première fois sans doute depuis plus de trente ans que la Niers n’avait connu une telle bataille navale. C’est probablement depuis moins longtemps que des musiciens bretons n’avaient répété leurs airs d’autoroute pas très loin de la capitale.

Blagues à part, le séjour à Wachtendonk a été frappé du sceau de l’humour. Entre ceux qui avaient l’ambition de monter sur le trône de Charlemagne et celles qui roulaient au rythme d’une idée toutes les minutes au fond du car, on n’a pas eu le temps de s’ennuyer. D’autant que nos amis allemands nous avaient concocté un menu savoureux et original. Sous le soleil, exactement.

Le vendredi, direction Aix-la-Chapelle, l’Européenne. Sur les traces de l’Empereur, rien que cela… La salle du Trésor, aux richesses dorées ; la cathédrale aux céramiques à vous clouer les yeux au plafond ; les terrasses accueillantes jusqu’à plus soif, surtout quand vous faites un large détour pour enfin les dénicher. Ce fut une découverte intéressante à tout point de vue.

Le samedi matin, une réception à la fois officielle et décontractée. Comme on les aime, avec deux maires francophones et germanophones, à l’évidence très satisfaits d’avoir fait connaissance et très heureux de présider une ambiance familiale et sans frontières. A l’heure où certains mettent des barrières, les discours d’ouverture et de rassemblement font beaucoup de bien à celles et ceux qui poursuivent le même but depuis 36 ans.

Le samedi après-midi, pas facile de choisir entre la visite des plants de bruyères et la pratique du bateau pneumatique sur la Niers. Un quart des participants opta pour la première où une collation très appréciée clôtura la découverte très enrichissante de l’exploitation horticole. Les trois autres quarts montèrent dans les calèches qui, au bout de deux heures, les amenèrent au pied des embarcations. Destination Wachtendonk, dans le sens du courant, ce qui facilita grandement la tâche de ceux qui ramèrent vraiment pour faire avancer leur bateau.

Bref, tout ceci nous mit en jambes et en bouches avant la grillade partie du soir très chaleureuse, précédée par les exercices très réussis des jeunes gymnastes de Wachtendonk puis rythmée par les notes de musique bretonne répétées (rappelons-le) sur les airs d’autoroute et, plus tard, par les tubes qui ont fait le succès de toutes les soirées dansantes. De quoi rajeunir la troupe de quelques années à une heure qui commençait à s’avancer dans la nuit étoilée.

Malgré tout cela, à l’heure du départ, il ne manquait personne. Au complet et pükntlich. Comme quoi, si le quart d’heure français a fait quelques émules chez nos amis allemands, l’inverse est vrai aussi. Les jumelages servent à gommer les différences.

Gilbert, notre chauffeur, les larmes aux yeux, dut cependant klaxonner pour mettre fin aux effusions et quitter notre jolie compagne jumelle dans des délais raisonnables. Il était temps de se séparer pour mieux se retrouver dans deux ans à Acigné. Pour un autre temps fort européen qui promet tout autant.

C’est déjà l’heure du départ

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