Présentation d’Acigné

Présentation d’Acigné

 Le charme de la campagne aux portes de la ville

Acigné est une petite bourgade tranquille de Bretagne à l’ouest de la France, à 11 km de Rennes, la capitale régionale. Elle est d’ailleurs membre de la communauté d’agglomération « Rennes Métropole ».

Acigné bénéficie d’un emplacement idéal au confluent de deux rivières: le Chevré et la Vilaine et en bordure de la forêt de Rennes. De nombreuses zones humides y sont recensées avec le souci du développement de la biodiversité et de la variété des paysages. Avec le bocage et les boisements, ces éléments constituent l’ossature de la trame verte et bleue de la commune. Acigné fait une part belle à la nature : le charme de la campagne aux portes de la ville.

Histoire

Le site d’Acigné était habité dès 4000 ans av. J-C, ainsi qu’en témoignent plusieurs haches de la pierre polie trouvées sur place. Occupé ensuite par les Gaulois, les Romains puis les Mérovingiens, le nom d’Acigné provient probablement du latin « accingere » qui signifie « ceint » ou « entouré », en l’occurrence par trois cours d’eau et une forêt. Le pays fut christianisé au Ve siècle par des disciples de Saint-Martin. Au tout début du XIe siècle, Renaud fils du baron de Vitré, construisit une motte féodale à Acigné et y fonda une dynastie de seigneurs dont le nom s’éteignit à la fin du XVIe siècle par le mariage de Judith d’Acigné, dernière du nom, avec le maréchal de Cossé-Brissac.

En 1234, le bourg et le château d’Acigné furent incendiés par le duc de Bretagne, Pierre Mauclerc, alors en guerre contre le roi Saint-Louis. Ce dernier permit au seigneur d’Acigné de porter trois lys d’or de France sur son blason, au milieu des hermines de Bretagne.

La seigneurie d’Acigné fut élevée au rang de marquisat par le roi Henri IV en 1609. Le dernier marquis d’Acigné vendit ses terres en 1808 pour s’installer au château du Lude.

Pendant la Révolution en 1792, le bourg fut pillé par des gardes nationaux en représailles du soutien de la paroisse au clergé réfractaire.

Acigné, commune rurale, connut une période de grande prospérité à la fin du XIXe siècle. Elle était réputée pour son moulin, sa tannerie, son élevage, la qualité de son cidre et le travail du bois. Pendant la guerre 14-18, Acigné perdit 74 de ses enfants à la guerre. Il s’ensuivit un déficit de population qui tomba à 1 500 habitants entre les deux guerres.

Démographie

Depuis quarante ans, la population d’Acigné augmente quasiment sans à coups, jusqu’à dépasser les 6 000 habitants (6 369 au dernier recensement en 2009). En 1968, elle comptait 1 776 administrés, 2 319 en 1975, 3 254 en 1982, 4 361 en 1990, 5 254 en 1999… La population est encore jeune mais vieillissante (au sens statistiques) : le pourcentage des plus de 40 ans augmente, les familles sans enfant sont désormais majoritaires.

Ses trois écoles et les nouveaux quartiers qui cohabitent avec le centre-ville plus ancien témoignent de sa diversité.

Economie

Acigné compte près de 1 400 emplois en 2006: l’activité se porte mieux qu’on ne pourrait l’imaginer. La commune compte en effet 139 entreprises auxquelles il faut ajouter 33 exploitations agricoles.

L’entreprise MX (ex-Mailleux) spécialisée dans les engins élévateurs, est de loin le principal employeur devant les… services municipaux. Les six zones d’activités assez spécialisées, se remplissent. Les commerces disposent d’une image qui les rend attractifs.

Culture, tissu associatif

Acigné est, dit-on, la commune du département qui compte le plus grand nombre d’associations proportionnellement à sa population.

28 associations loisirs-culture-animation évoluent dans un cadre fonctionnel auquel le Triptik, équipement multifonctions, a donné une nouvelle dimension en 2010. L’école de musique de Haute-Vilaine (AMHV), Melting Pop, le Moulinet, le cinéma Le Foyer, Balestra, la Fête d’Automne, Acigné Autrefois, Acigné-Wachtendonk, Acigné-Seica Mare, le Club de l’amitié, les Fins Gousiers, les Arlequins sont parmi les plus représentatifs.

30 associations sportives accueillent de très nombreux licenciés. Football, handball avec une équipe féminine évoluant au niveau national, volley, rugby mais aussi kayak-polo dont la formation féminine fut championne d’Europe en 2004, comptent parmi les disciplines collectives.

Acigné peut aussi s’enorgueillir d’accueillir chaque année plusieurs centaines de joggeuses dans le cadre d’Acigné au féminin.

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