So ein Tag

So ein Tag

Récit d’un joyeux séjour

Mai 2012 ou la petite histoire d’un voyage très sympa à Wachtendonk. C’étaient vraiment de belles journées. So ein Tag…

So ein Tag, so wunderschön wie Donnerstag 17. mai

Kein Problem. 60 personnes dans le bus, 6 autres en voiture, nous sommes bien 66 à l’arrivée à Wachtendonk. Ponctuels et de bonne humeur bien qu’un peu fatigués au bout d’un voyage rythmé par un chauffeur plein d’humour. Un petit repas avec les familles, un petit verre (ou plusieurs) de l’amitié et c’est parti jusqu’au dimanche soir.

 

So ein Tag, so wunderschön wie Freitag 18. mai

Kein Problem non plus. Toujours Püntklich!!! Direction le château de Benrath et ses oies du Canada en guise de comité d’accueil. Une « maison de plaisance » style rococo, dont les détours et les contours séduisent les trois groupes allemand, français et franco-français. Eh oui, il faut diviser non pas pour mieux régner mais pour mieux visiter.

On apprend, entre autres, que le plan a été dessiné au coeur du XVIIIe siècle par l’architecte Nicolas de Pigage. Un Français invité à travailler par Charles Théodore de Bavière qui, retenu à Münich parce qu’élu de la région, n’habita jamais la belle demeure érigée prèsde Düsseldorf. Dommage qu’il n’ait pu apprécier davantage les magnifiques perspectives naturelles ou réfléchies par des miroirs respectant une parfaite symétrie. Vraiment Schade…
Dehors, un jardin baroque à la Française aux formes géométriques parfaites prolongé par un potager non moins bien organisé et… productif. Certaines espèces pourraient même se reproduire bientôt dans notre bonne cité acignolaise, à en juger par la petite cueillette secrète réalisée par certains. Nous tairons les noms mais nous avons la photo.
Plus loin, un jardin à l’anglaise. Plus romantique, aux formes plus arrondies au détour desquelles un couple de Bretons s’attarde avec, dans la poche, le numéro de téléphone du chauffeur…

Kein Problem pour autant. Encore Püntklich!!! Direction Düsseldorf, à quelques kilomètres. Les bords du Rhin et ses nombreux bistrots. La vieille ville et « son plus grand comptoir du monde ». Il est facile d’y dénicher un bon endroit pour combler nos envies de solide et de liquide. La Königs Allée où celui d’entre nous qui a acheté une Rolex à 14 500 Euros est rentré en jet privé de Wachtendonk. La grande place où le Monsieur « en slip rouge » ne sait pas  qu’il va servir de fil… de la même couleur pendant le reste du séjour.
Bref, chacun peut apprécier, selon ses valeurs, une ville qui mérite le détour et dans laquelle un couple, ses enfants et leurs hôtes allemands oublient la pendule. On n’est quand même pas à quelques minutes près, surtout quand on porte le nom d’un roi.

 

chant 1

 

So ein Tag, so wunderschön wie Samstag 19. mai

Kein Problem toujours et encore. « Qui n’arrive pas à l’heure n’est pas Français, hé! » est devenu le chant à la mode dans des stades qui ne sont pas prêts d’accueillir la finale de la Ligue des champions.
Divers et varié, le menu recueille l’unanimité des suffrages. A vélo pour certains pour une balade dans la nature plate et boisée des environs de Wachtendonk. En voiture pour les autres, direction le Moulin de Walbeck.
En tête de peloton, Udo Rosenkranz, maire de la commune, a bien préparé son affaire. A l’aide d’un petit mégaphone, il évoque la diversité de la faune et de la flore d’une nature baignée par la Niers et la Nette, les petits cours d’eau qui bordent la ville jumelle. Orchidées, gentianes agrémentent un décor où trois pommiers y ont trouvé une place particulière. Celle de l’amitié offerte par Guy Jouhier, il y a trois ans, lors du 30e anniversaire du jumelage. Les arbustes déploient leurs feuilles vert tendre  » Place du Partenariat avec Acigné « . A leur pied, Nadine Fresnel, la présidente, pose pour la postérité.
Le midi, un repas berlinois prolonge les verres de champagne proposés le matin dans le cadre de la visite très conviviale d’un ancien manoir, berceau de la famille des Barons de Spee. Servi sur fond de Lagune Bleue et de kite-surf, il nous permet de repartir un peu moins léger.

Dans le même temps, les ailes du Moulin de Walbeck offrent leur protection et leur histoire aux Acignolais qui ont choisi un menu moins sportif. Ils y apprécient ses mécanismes d’une autre époque.

Le soir, c’est l’heure des discours, des grillades et du foot. L’Europe est à l’honneur. En temps de crise, l’amitié est encore plus forte. Il convient de se montrer solidaires. C’est vrai aussi lorsque le Bayern affronte Chelsea en finale de la Ligue des champions. On devient tous (ou presque) supporters du même club et quand Münich ouvre le score quelques secondes après le fameux « Galettes saucisses, je t’aime » nous y sommes forcément pour quelque chose. Hélas, cela ne marche pas à tous les coups et, après la glace préférée par certains, c’est le coup de froid.

 

Nadine 1

 

So ein Tag, so wunderschön wie Sonntag 20. mai

9 h pétantes, toute la troupe est présente. Dernières photos, ultimes embrassades, quelques larmes, les bras s’agitent. Ce n’est qu’un au-revoir, les amis. Oui, nous nous reverrons en 2014 ou peut-être avant, aux prochains Marchés de Noël, en décembre en Bretagne ou fin 2013 à Wachtendonk.
21h pile-poil à Acigné, l’atmosphère est bien fraîche. 10° sous un ciel plombé. La température a chuté progressivement pendant la voyage malgré les rires et les pointes d’humour. De joyeux souvenirs se nichent dans la chaleur des coeurs.

                                                                                                                                                                                                                                                                                           Jean-Luc

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